Un homme d’une quarantaine d’année est interpellé par un peu d’eczéma et ressent une tristesse. J’aimerais le remercier pour le magnifique travail de deuil de sa fille suite à une fausse couche.
Au piano solo, il lui avait écrit cette chanson :
Je n’avais jamais pris la plume
Et tout mon encre s’est asséché
À mon cœur, mauvaise fortune
Tu vas, ma fille, vraiment manquer
Et je t’écris sans amertume
Mais une part en moi s’est brisée
Contre un rocher comme l’écume
J’aurais, ma fille, vraiment aimé.
Refrain
Tu en as décidé autrement
Tu n’es pas venue, je ferais sans
Tu en as décidé autrement
Et moi je te garde au dedans.
Ce n’est pas une idée que j’inhume
Tu vis en moi un peu cachée
Aucun matin, aucun costume
Ne me poussera à t’oublier.
Il est des vies que l’on parfumé
De bijoux, d’ors et de colliers
Je n’ai qu’un luxe et je l’assume
Fermer les yeux, t’imaginer
Et te couvrir de baisers.